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Afin d’appuyer le ministère de Charles Simeon Trust, le conseil de direction a écrit, adapté puis adopté une déclaration de doctrine commune. Les Écritures restent notre seule autorité, néanmoins cette déclaration doctrinale sert de présentation concise de la foi des membres du conseil de direction. En tant que telle, nous demandons à tout membre du personnel, tout intervenant, et responsable de petits groupes d’approuver cette déclaration. Vous la retrouvez également dans l’article 3 de Articles of Incorporation (c’est-à-dire le règlement intérieur NFP). Notre déclaration doctrinale est comme suit :

1. Nous affirmons que l’Évangile confié à l’Église est en tout premier l’Évangile de Dieu (Marc 1:14, Rom 1:1). Dieu en est l’auteur et nous le révèle dans sa Parole, et par sa Parole. L’autorité et la vérité de l’Évangile sont en Lui seul.

Nous nions que la vérité ou l’autorité de l’Évangile viennent d’une pensée ou invention humaine (Gal 1:1-11).

Nous nions également que la vérité et l’autorité de l’Évangile s’appuient sur l’autorité d’une église ou d’une institution en particulier.

2. Nous affirmons que l’Évangile est la puissance salvatrice de Dieu, car l’Évangile offre le salut à quiconque croit, sans distinction (Rom 1:16).

Nous nions que l’efficacité de l’Évangile dépende de l’éloquence du prédicateur, de la performance de l’évangéliste, ou de la persuasion de ses arguments et raisonnements (1 Co 1:21, 2:1-5).

3. Nous affirmons que tous les hommes et toutes les femmes sont créés à l’image de Dieu, à sa ressemblance et qu’ils exercent ensemble l’autorité sur toute la création. Nous affirmons également que l’Évangile pose un diagnostic sur la condition humaine universelle, après la Chute, comme étant en rébellion pécheresse contre Dieu, qui, si elle reste inchangée, mène chaque individu à une perte éternelle sous la condamnation de Dieu (Ge 1:26-28, Rom 3:9-26). Nous nions toute doctrine rejetant que les hommes et les femmes soient créés à l’image de Dieu et par conséquent, tout refus de voir la nature humaine comme déchue.

Nous nions qu’en matière de la justification de notre corruption, par la foi, il y ait une quelconque distinction ethnique, sociale, ou de genre (Rom 5:18-21, Gal 3:23-28).

4. Nous affirmons que Jésus Christ est le seul chemin vers le salut, le seul médiateur entre Dieu et les Hommes (Jean 14:6, 1 Tim 2:5).

Nous nions que quiconque peut être sauvé par un autre moyen que Jésus Christ et son Évangile. La Bible n’indique nullement que des pratiquants sincères d’autres religions seront sauvés, sans une foi personnelle en Jésus Christ.

5. Nous affirmons que l’Église est dirigée par Dieu, et par conséquent sous l’obligation divine de prêcher l’Évangile à chaque être humain (Luc 24:47, Mat 28:18-19).

Nous nions qu’un groupe de personnes ou une classe sociale, quelle que soit son identité ethnique ou culturelle, ne puisse pas être au bénéfice de la prédication de l’Évangile (1 Co 9:19-22). Dieu s’est constitué une Église universelle, composée d’hommes et de femmes de toutes tribus, toutes langues et toutes nations (Ap 7:9).

6. Nous affirmons que la foi en Jésus Christ, Parole divine (ou Logos, selon Jean 1:1), deuxième personne de la trinité, coéternel et consubstantiel du Père et du Saint-Esprit (Héb 1:3) est la fondation de la foi en l’Évangile.

Nous nions toute vision de Jésus diminuant ou rejetant sa pleine divinité, ce qui ne relève pas d’une foi en l’Évangile et n’amène pas au salut.

7. Nous affirmons que Jésus Christ est Dieu, incarné (Jean 1:14). Né d’une vierge, de la descendance de David (Rom 1:3) il a été de vraie nature humaine, était soumis à la loi de Dieu (Gal 4:5) et a été comme nous en tous points, mais n’a pas été pécheur (Heb 2:17, 7:26-28). Nous croyons que la foi dans l’humanité de Jésus est fondamentale à la foi dans l’Évangile.

Nous nions qu’une personne qui rejette l’humanité de Christ, son incarnation, ou le fait qu’il a été sans péché, ou qui affirme que ces vérités sont non essentielles, sera sauvée (1 Jean 4:2-3).

8. Nous affirmons que la doctrine selon laquelle Christ s’est offert lui-même sur la croix comme expiation pénale substitutive pour nos péchés, a apaisé la colère de Dieu, satisfait aux exigences de sa justice, selon le plan éternel du Père, est essentielle à l’Évangile.

Nous nions que toute perspective d’une expiation qui rejette la satisfaction substitutive de la justice divine, accomplie par procuration pour les croyants, soit compatible avec l’enseignement de l’Évangile.

9. Nous affirmons que l’œuvre salvatrice de Christ inclut à la fois sa vie et sa mort pour nous (Gal 3:13). Nous affirmons que la foi en une parfaite obéissance de Christ par laquelle il a accompli tout ce qu’exigeait la loi de Dieu, à notre place, est essentielle à l’Évangile.

Nous nions que notre salut a été acquis simplement et exclusivement par la mort de Christ, sans référence à sa vie de droiture parfaite.

10. Nous croyons que la résurrection corporelle de Christ d’entre les morts est essentielle à l’Évangile biblique (1 Co 15:14).

Nous nions la validité de tout soi-disant évangile qui nie la réalité historique de la résurrection corporelle de Christ.

11. Nous affirmons que la doctrine biblique de la justification par la foi en Christ seul est essentielle à l’Évangile (Rom 3:28 et 4:5, Gal 2:16).

Nous nions que toute personne puisse croire en l’Évangile biblique tout en rejetant l’enseignement apostolique de la justification par la foi en Christ seul. Nous nions aussi qu’il y ait plus d’un vrai Évangile (Gal 1:6-9).

12. Nous affirmons que la doctrine de l’imputation de notre péché à Christ et de l’imputation de sa justice à nous-mêmes, par laquelle nos péchés sont totalement pardonnés, et nous sommes complètement acceptés, est essentielle à l’Évangile biblique (2 Co 5:19-21).

Nous nions être justifiés par une quelconque infusion de justice en nous ou par toute justice qui serait inhérente à notre personne.

13. Nous affirmons que la justice de Christ par laquelle nous sommes justifiés est la sienne propre, qu’il s’est acquise indépendamment de nous, à travers et par son obéissance parfaite. Cette justice est comptée, reconnue, et nous est imputée par la déclaration légale de Dieu, comme unique base à notre justification.

Nous nions que toute œuvre que nous accomplissons à tout moment de notre existence, puisse rajouter quelconque mérite à Christ, ou nous gagner un quelconque mérite contribuant en quoi que ce soit à notre justification (Gal 2:16, Eph 2:8-9 ; Tite 3:5).

14. Nous affirmons que si le Saint-Esprit est en chaque croyant, et que chaque croyant est en processus d’être rendu saint et conforme à l’image de Christ, ces conséquences de la justification n’en sont pas pour autant la base. Dieu nous déclare juste, rachète nos péchés et nous adopte comme ses enfants, par Sa grâce seule, et par la foi seule, à cause de Christ seul, alors que nous étions encore pécheurs (Rom 4:5).

Nous nions que les croyants doivent être justes de manière inhérente, en vertu de leur coopération avec la grâce divine qui transforme les vies, pour que Dieu les déclare justifiés en Christ. Nous sommes justifiés alors que nous sommes encore pécheurs.

15. Nous affirmons que la sanctification suit la foi salvatrice. La sanctification est la transformation de vie par une conformité grandissante à Christ par la puissance du Saint-Esprit. La sanctification signifie une repentance continue, une vie qui se détourne du péché pour servir Jésus Christ dans une dépendance joyeuse en Lui, notre Seigneur et maître (Gal 5:22-25, Rom 8:4, 13-14). Nous nions toute vision de la justification qui la désolidarise de l’union sanctifiée en Christ, et de notre conformité croissante à son image par la prière, la repentance, la volonté de porter notre croix, et une vie de l’Esprit.

16. Nous affirmons que la foi qui sauve inclus l’assentiment mental au contenu de l’Évangile, ainsi que la reconnaissance de notre propre péché et notre faiblesse, et une confiance et dépendance totale en Christ et son œuvre.

Nous nions que la foi salvatrice inclut seulement un assentiment mental à l’Évangile, et que la justification est acquise par simple profession de foi. Nous nions également que tout élément de foi salvatrice est une œuvre de mérite ou qu’elle puisse nous acquérir le salut.

17. Nous affirmons que bien que la vraie doctrine soit vitale à notre santé spirituelle et notre bien-être, elle n’est pas intrinsèquement salvatrice. La doctrine est nécessaire pour que nous sachions comment être sauvé par Christ, mais c’est Christ qui sauve. Nous nions que la doctrine de l’Évangile puisse être rejetée sans dommages. Un déni de l’Évangile entraîne la ruine spirituelle, et nous expose au jugement de Dieu.

18. Nous affirmons que Jésus Christ commande à ceux qui le suivent de proclamer l’Évangile à tout être humain, à évangéliser tout le monde, partout, et à faire des disciples parmi les croyants d’une communauté ecclésiale. Un témoignage fidèle et total de Christ inclut le témoignage personnel, la vie de piété, et des actes de miséricorde et de charité envers son prochain, sans lesquels la prédication de l’Évangile paraît stérile. Nous nions que le témoignage de vie personnel, la vie de piété, et les actes de miséricorde et de charité envers nos prochains puissent constituer une forme d’évangélisation coupée de la proclamation de l’Évangile à part entière.

19. Nous affirmons que tout homme chrétien et toute femme chrétienne doivent être engagés et formés pour le ministère. Nous affirmons aussi que certains hommes et certaines femmes ont reçu le don d’enseigner, et de diriger divers ministères de la Parole pour le bien de l’Église (Eph 4:11-13, 2 Tim 2:2, Tite 2:3-5). Nous nions qu’une femme devrait être engagée dans des tâches spécifiques d’enseignement et de prédication de la Parole aux hommes, dans un rassemblement de personnes de l’Église, ou qu’elle devrait exercer une autorité pastorale sur les hommes de l’Église (1 Tim 2:12-15, 1 Co 14:34b-38).

20. Nous affirmons que Adam et Eve ont été créés de manière complémentaire, par l’union d’une seule chair dans le mariage, établissant le modèle voulu par Dieu pour les relations sexuelles, à vivre entre un homme et une femme. En accord avec cela, les unions homosexuelles et adultères sont un péché (1 Co 6:9-11). Nous nions qu’un acte homosexuel ou adultère ne faisant pas l’objet d’une repentance ne soit pas dommageable au ministère public et privé. Plus précisément, de tels actes constituent un motif de disqualification pour le ministère.